Année académique 2021-2022 2Q
Bruxelles (Woluwé)
PLURI-INTERVENANTS
Jour lundi 14:00-16:00
Nombre de séance 3 (Lu.16/05/2022,Lu.23/05/2022,Lu.30/05/2022)
46.00 €
Afin de nous retrouver dans un climat plus rassurant par rapport à la pandémie, les trois séances de cours ont été reportées en mai prochain.
Les lundis 16, 23 et 30 mai de 14 à 16 heures
Le cours se donnera à la fois en présence et à la fois à distance. Chaque séance sera enregistrée et sera visible en différé durant 7 jours.
Lundi 16 mai 2022 de 14 à 16 heures
PROFESSEURE LUCIENNE MICHAUX
Les chromosomes dans les maladies du sang : témoins ou coupables ?
La découverte de la première anomalie chromosomique dans des cellules leucémiques date de 1960. Depuis, les procédés techniques, permettant l’analyse des chromosomes et de leur contenu (les gènes) au sein des cellules du sang et de la moelle osseuse, ne cessent de s’améliorer.
Actuellement, ce type d’analyse est devenu incontournable dans le bilan des maladies malignes du sang. Des anomalies sont détectables dans la quasi-totalité des cas.
Leur présence peut témoigner de l’existence d’un processus malin ; leur type et leur nombre prédisent l’agressivité de la maladie et orientent le choix du traitement.
De simples témoins, les anomalies chromosomiques peuvent s’avérer « coupables » : elles ont alors une topographie non aléatoire, déréglant la machinerie cellulaire. Dans ce cas, le blocage spécifique de ces dérèglements constitue une voie thérapeutique.
Lundi 23 mai 2022 de 14 à 16 heures
PROFESSEUR XAVIER POIRÉ
Greffe médullaire : de la radio-protection à l’immunothérapie
Au lendemain de Hiroshima et Nagasaki, il fallait trouver un moyen de survivre à la bombe atomique. D’une simple substitution pour pallier à un manque, la greffe de moelle osseuse n’a connu ses premiers succès qu’à la fi n des années 50, et ne révèlera ses secrets que dans les années 80. Cinquante ans ont passé et cette procédure thérapeutique ne semble pas avoir dit son dernier mot. A l’ère des thérapies innovantes, elle reste une arme thérapeutique indispensable en hématologie qui permet signifi cativement d’améliorer la survie des patients. Certes, on lui reproche encore ses effets secondaires : mortalité et maladie du greffon contre l’hôte restent des arguments à faire pâlir les plus indécis. Néanmoins, l’amélioration des traitements supportifs a permis, ces dernières années, de proposer ce traitement à de plus en plus de patients.
Lundi 30 mai 2022 de 14 à 16 heures
PROFESSEUR CÉDRIC HERMANS
L’hémophilie : drames et succès d’une maladie rare
Perçue par le grand public comme une maladie redoutable ayant affecté plusieurs familles royales et impériales, enseignée comme modèle de transmission génétique, empreinte des séquelles du drame du sang contaminé, l’hémophilie ne laisse pas indifférent.
Les progrès de la génétique et de la biotechnologie, l’enthousiasme des chercheurs, le dynamisme rarement égalé des associations de patients à travers le monde ont révolutionné la prise en charge de cette maladie.
L’espoir d’une guérison par thérapie génique, l’accès à des traitements efficaces pour la plupart des patients, s’imposent aujourd’hui comme des réalités.
Plus que jamais l’hémophilie, à travers son histoire et ses progrès, représente une formidable source d’inspiration et d’espoir pour de nombreuses maladies rares.
L'UDA remercie très chaleureusement la Docteure Catherine Lambert, hématologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc d'avoir conçu ce cycle de cours.